le 26 mai 2022 10:15:00
Quelles que soient les prestations de service que va proposer votre agence, vous allez matérialiser vos accords commerciaux par la signature d’un contrat. Il s'agit d’un document important car il va formaliser les engagements de chacun mais aussi car il sera la première étape de votre relation commerciale avec vos futurs clients. Il doit donc être à l’image de votre professionnalisme et en parfaite conformité avec la législation en vigueur. Le contrat est également le garant d’une relation saine avec vos clients, basée sur la confiance et la transparence. Voici quelques conseils pour éviter les mauvaises surprises.
1. Le contrat : un cadre légal strict
En matière de gestion immobilière, vous pouvez être amené à proposer plusieurs types de contrats ou de mandats à vos clients. Il peut s’agir d’un contrat de location, d’un mandat de gestion ou de vente, ou encore, si vous êtes spécialisé dans la gestion de copropriété, d’un contrat de syndic.
- Des règles à respecter pour tous les contrats
Quelle que soit la forme du contrat, il doit toujours respecter des règles incontournables. Il doit mettre en avant de façon claire l’identification de chacune des parties et leur accord sur les différentes clauses abordées qui doivent être détaillées de manière précise. Le document doit faire figurer de façon explicite le rôle et les missions de chacun. Il doit également mentionner les conditions de révocation de l’accord.
En tant que professionnel de l’immobilier sachez que si vous devez élaborer un contrat, votre tâche va être simplifiée par la législation. En effet, en syndic comme en gestion locative, des modèles de contrats sont proposés dans le cadre de la loi.
- Des modèles proposés par la loi
Côté gestion de copropriété, la loi ALUR de 2014 a en effet défini un contrat-type de syndic. Il s’agit d’un modèle sur lequel les syndics doivent obligatoirement se baser pour proposer leur contrat. Il regroupe l’intégralité des missions qui sont prévues dans le cadre du forfait proposé par le professionnel et précise les conditions de rémunération. De la même manière, il doit faire figurer la liste des prestations additionnelles, dites “hors forfait” ainsi que le coût prévu pour chacune d’entre elles.
La loi ELAN a instauré en plus de ce contrat type la notion de fiche d’information du syndic. Elle est en quelque sorte un résumé du contrat de syndic et doit obligatoirement être jointe au contrat depuis le 1er janvier 2022.
Côté gestion locative, la loi ALUR a également apporté de nombreux changements parmi lesquels celui d'instaurer un contrat type pour la location afin d’uniformiser tous les baux. Ce contrat est valable pour la location et la colocation d’habitations vides ou meublées. Il fait figurer les éléments mis en place par ALUR en matière d’encadrement des loyers, de gestion des préavis, de réévaluation des loyers… Ce modèle encadre aussi la rémunération du gestionnaire en stipulant ce qui est inclus dans le forfait de base du professionnel et ce qui peut donner lieu à une facturation supplémentaire.
La loi donne donc un coup de pouce aux professionnels qui se lancent et ne savent pas trop quoi faire figurer sur leur contrats pour leur permettre de démarrer sur de bonnes bases. Mais plus qu’un simple document contractuel, le contrat matérialise aussi la première étape de votre relation commerciale avec vos clients.
2. Un contrat à l’image de votre professionnalisme
Votre perception du contrat doit aller au-delà du simple document permettant de formaliser vos accords commerciaux avec vos clients, qu’ils soient copropriétaires, vendeurs, propriétaires bailleurs ou locataires. Il s’agit avant tout de la première étape dans votre relationnel et il est important qu’elle soit à l’image de votre professionnalisme.
- Un document clair
Votre contrat, quel qu’il soit, doit être clair et facilement compréhensible par tous. Tout doit être explicite. Si vos clients ont besoin de votre expertise pour les guider au quotidien dans la gestion de leur copropriété ou de leur bien, ils n'ont par contre pas besoin d’être perdu à la lecture de votre contrat si vous utilisez un jargon trop technique. Optez donc pour une terminologie simple, précise et compréhensible par tous.
- Sans mauvaise surprise
Votre contrat doit clairement faire figurer tout ce que vos clients ont besoin de savoir sur vous, vos missions, les conditions de rémunération, de désengagement etc. N’omettez aucun point important car il n’y a rien de pire pour un client que d’être mis devant le fait accompli le jour où il sera confronté à une difficulté. Essayez donc de parer à toutes les éventualités. Il est important de vous montrer transparent, cela permettra d’instaurer dès le départ un lien de confiance primordial à la réussite de votre mission.
- A l’image de votre agence
Nous avons parlé jusqu’ici de l’image de votre agence en termes de professionnalisme, de transparence ou encore de rigueur mais il ne s’agit pas seulement de cette image là. Il est question ici de l’image de votre agence au sens propre ! Votre contrat doit aussi faire figurer votre charte graphique (logo, code couleur, coordonnées, éventuels logos de syndicats…) Cela permettra de communiquer des informations complémentaires à vos clients mais également de les rassurer sur votre professionnalisme.
La gestion des contrats pour les professionnels de l’immobilier est une réelle problématique qu’il faut savoir appréhender pour démarrer sans mauvaise surprise. Certains ont recours à des sociétés extérieures pour rédiger leurs documents contractuels alors que d 'autres peuvent heureusement compter sur les modèles mis à disposition par les entités juridiques et gouvernementales. Ces dernières apportent un cadre strict qui permet de protéger les contractants de certaines dérives. Mais pour vous qui lancez votre activité, votre contrat est bien plus qu’une simple formalité administrative, il est le reflet de votre professionnalisme, le premier pas dans votre relation commerciale avec vos clients. Veillez donc à soigner cette étape au maximum pour démarrer sur des bases solides !
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