Depuis 2003 les dispositions de l’article 79 de la loi du 2 juillet et celles du décret 2004-964 obligent les copropriétés possédant un ascenseur, comme tout propriétaire d’ascenseur, à une obligation d’entretien. La loi Robien pour la Sécurité des Ascenseurs Existants (dite SAE) impose notamment la mise en œuvre de travaux de conformité, une obligation d’entretien ainsi que des contrôles techniques quinquennaux. Le but est ici de protéger les usagers et ce quel que soit l’immeuble ou l’établissement concerné : habitation, bureau, parking…
La loi Robien a mis en avant 17 points techniques qui peuvent représenter des risques pour les usagers. On notera par exemple la protection contre les dérèglements de la vitesse de la cabine, la protection des circuits électriques de l’installation, la présence d’éclairage de secours, la présence de système de détection et de protection contre le choc à la fermeture des portes automatiques….
Des travaux devaient être prévus pour chaque point selon un échéancier répartit autour de 3 tranches :
La réglementation a été modifiée en décembre 2014 pour réduire à 16 le nombre de points de travaux à réaliser. L’obligation d’installer un système de protection contre la vitesse excessive de la cabine en montée est supprimée.
La dernière échéance fixée à 2018 a pour but d’assurer la précision d’arrêt et le maintien à niveau de la cabine. Sont concernés seulement les ascenseurs installés après 1982 dans les établissements recevant du public.
La loi SAE impose également à la copropriété une obligation d’entretien. Le contrat d’entretien doit comporter des « clauses minimales » obligatoires, elles doivent mentionner de façon précise les différents entretiens qui seront effectués. On pourra par exemple retrouver sur le contrat la description ainsi que les références de l’ascenseur, le délai ainsi que les modalités de remplacement des pièces, la mise à jour du carnet d’entretien, les éventuelles pénalités de retard, la date d'échéance, les assurances…
Conformément à l’arrêté du 18 novembre 2004 :
La copropriété peut également choisir un contrat étendu prévoyant le remplacement des pièces.
Un contrôle technique de tout ascenseur est obligatoire tous les 5 ans. Il a pour but :
Ce contrôle doit être effectué par un contrôleur technique habilité et jugé impartial c’est à dire n’ayant exercé aucune activité de conception, d’étude, et de réalisation de cet ascenseur.
Le contrôle technique donne lieu à un rapport d’inspection indiquant les opérations réalisées et les anomalies relevées. La copropriété doit transmettre ce rapport à la société chargée de l’entretien de l’ascenseur et prendre des mesures en cas de travaux nécessaires.
Concrètement en assemblée générale :